mardi 22 septembre 2009

Petits mots pour Marc

« Dis-moi que c'est pas grave si on s'aime trop parce que s'aimer trop pour nous, c'est juste assez. » D.Kimm

« J'ai le coeur comme de la neige dans un téléviseur, les émotions qui grichent. »

« Je vais prendre le train comme chaque matin en t'espérant, en me mordant la lèvre doucement comme tu aimais, quand tu disais que j'étais la plus belle, que j'étais désirable, juste au cas où tu serais là à me regarder à mon insu, un peu plus loin, juste au cas où tu me trouverais belle après quelques semaines loin de moi, au cas où je me trouverais exactement là où il le faut, comme la première fois où j'ai mordillé ma lèvre devant toi. »

« C'est dur de revenir à la vie normald après avoir reçu autant d'amour, dur de ne plus compter que sur moi. Avant j'avais toujours ta présence silence en moi, les vestiges de nos ébats, la caresse de tes mains qui courraient sur ma peau, et la volonté d'affronter les longues journées seule en sachant que bientôt, je te retrouverais. Enfin, seulement après, je respirerai. »

« C'est perdre les réflexes, perdres les réflexes d'aimer, oublier de t'attendre à la gare, oublier d'attendre ton appel, oublier que chaque soir vers 19 heures, tu téléphonais mais se souvenir que ça, maintenant, ça m'arrive plus. Cesser de fixer le téléphone....et avancer. »

« Il n'y a pas d'histoire, pas de péripéties, et je n'ai pas résolu la fin, dégonfler le noeud. Ce n'est que des pages de tristesse, au bout du manuscrit, pour espérer avoir fait le deuil de notre bonheur, pour en accueillir un jour un autre. Mais pas tout de suite,non, pas maintenant. »

« J'ai toujours eu du mal avec les deuils. Moi la mort ça m'est comme resté au travers de la gorge, la mort et les départs, les fins tristes - ne soyons pas bêtes, les fins sont toujours potentiellement tristes, bêtement tristes, même si elles se terminent par ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Évidemment, personne n'a questionné Cendrillon, dix ans après, pour écrire la suite, ils divorcèrent et se partagèrent les avoirs et la gestion du royaume. »

« Tu me demandes constamment de croire au destin, de croire que nous allons nous retrouver un jour, et moi je ne demande que ça, y croire pour toi et moi et pour tous ceux qui en doutent, je sais que je peux me contenter de cet espoir pour me nourrir pour que ça soit assez, mais j'ai peur, peur que toi, que pour toi, ça ne soit que des mots, concept vague, une façon de ne pas me blesser davantage, une porte de sortie ou d'entrée dont tu ne réalises pas l'ampleur, l'espoir que j'y vois, en elle et en toi, peur que tu ne réalises pas que c'est maintenant ce pourquoi je prends chaque matin, sans craquer, peur que tu ne réalises pas que c'est pour ça que je souris aux autres hommes et même à mon reflet dans le miroir, sachant qu'un jour, tu seras là pour me voir lumineuse, de nouveau. »

« Tu as tellement cru en moi, avant même que je sache pourquoi, tu as vu quelque chose qui ne résonnait pas en moi, une force cachée, au fond de mes yeux, que tu disais. De la détermination, que tu disais. Et c'était si nouveau pour moi, moi qui avait cru en la vie en l'amour moi qui avait cru en des hommes qui ne le méritaient pas, toi quand tu m'as demandé de croire en moi, juste ça, croire en moi, je n'ai pas su relever le défi, je croyais que je n'étais pas à la hauteur.

Maintenant, je sais que je le suis. Il faut juste que tu y crois encore un petit peu, toi aussi. »

mercredi 9 septembre 2009

Vieux textes en vrac - 1

Je me sentais assourdie par ton amour mais assourdie au point d'avoir mal au coeur mal à l'amour qui part. On aurait pu m'assommer que je n'aurais rien sentie, trop occupée à t'aimer encore, m'accrocher aux sièges de mon bateau qui tanguait, on a toujours traversé nos tempêtes mais cette fois-ci je me sentais toute seule, capitaine, je me sentais vraiment toute seule.