Arff, je sais pas, je sais plus trop.
Mais ça donne ça.
« Quand ils entrent dans notre huis clos obligé, qu’ils tirent les cheveux et la vie de nos amis, quand ils forcent nos barricades aux quatre coins de notre intimité, quand même l’espoir se suicide, que nous reste-il ? Quand les mitraillettes dans les champs enterrent le dernier souffle de nos proches, à quoi se raccrocher ? Quand les cadavres des nôtres dansent au bout des cordes, quand ceux qui n’en peuvent plus en finissent avant la grande ligne de tire, quand les souvenirs ne suffisent plus, que nous reste-il ? Que nous reste-il pour vivre ? Que nos chansons, que nos voix à l’unisson. Que nos chansons que nous ne terminerons peut-être jamais, emportés par ces hommes qui ne nous briseront jamais assez, assez pour que l’on oublie le chant de nos disparus. »
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