mercredi 18 novembre 2009
N'a pas ce qu'il désire.
Toutes les choses qu'on ne doit pas lire
En attendant, fuck ma vie. Des fois.
Oui, je l'ai dis. Fuck ma vie pas tout le temps mais des fois parce que je suis méchante. Parce qu'il y a dans un de mes cours une fille présomptueusement enceinte qui flatte son ventre sans arrête, fuck ma vie en ce moment parce que je viens de souhaiter, mentalement mais avec la même ferveur qu'un voeu qu'on prononce à onze heures et onze, je viens d'espérer que son bébé meurt.
Je ruine carrément le concept d'espérance, j'en suis consciente. Mais je suis comme ça, une sale égoïste qui ne supporte pas le bonheur des autres tant et aussi longtemps que je ne serai pas moi-même heureuse, comblée, épanouie, remplie par l'image de la femme accomplie dont je me nourris jour après jour.
Bon.
Ok?
dimanche 18 octobre 2009
Bribes de pièces - 5
« Il s'en écoule, des étoiles, en cinq minutes, mes bonnes gens. En cinq minutes d'adrénaline? Mais il nous passe une éternité d'étoiles au plafond ! »
« Il n'y a pas de petit bonheur. »
...J'ai arrêté ma lecture pour cause d'un mal de tête carabiné. Trop pompeux. Trop verbeux. Trop prétentieux. De longs, de si longs monologues qui s'étirent pour ne rien dire, en final, et qui ne conviennent pas du tout à une scène d'audition.
J'aimerais bien la (re)lire un jour, à tête reposée, sans nécessairement me laisser guider dans ma lecture par mes préoccupations.
Par contre, ce n'est pas tellement mon style d'écriture. Je ne sais pas quel genre de comédienne et/ou de dramaturge je serai, mais ça ne sera pas comme ça, je crois. J'espère.
Bribes de pièces - 4
D'abord & avant tout parce que Monsieur avait choisi ça, lui aussi, pour ses auditions.
Surtout parce que ça me plaisait bien, de jouer une femme un peu folle, soule et hystérique.
Surtout parce que c'est une grande soeur et un petit frère, et que ça colle bien, très bien avec T. et moi.
J'ai bien aimé ma lecture, j'ai repéré des bouts qui me plaisent, mais voici une petite citation de rien du tout, un petit peu banale même, mais voilà :
p.21
Marcel : « On se dit toujours toutes, tou'es deux... »
Thérèse : « C'est pas vrai, ça...mais on aime ça le croire... »
mercredi 14 octobre 2009
Bribes de pièces - 3
-> Je ne crois pas que ce soit une pièce qui se porte bien aux auditions, mais il y a de très beaux passages, encore une fois. Vérifier les pages, les dernières scènes vers la fin.
p.20 « Ils s'aimaient beaucoup. Ils étaient heureux ensemble. Ils se levaient tôt tous les matins pour voir à son tour le soleil se lever. Puis un matin ils se sont levés tard. Et c'était le début de la mort. À partir de ce jour, le soleil se levait avant eux. Ils n'y portaient plus attention. Ils s'étendaient la nuit, l'un contre l'autre, main dans la main. Et regardaient la lune en s'endormant.»
p.33 « Il y a des choses qu'on peut choisir. Des attitudes qu'on peut adopter. Mais quelques fois on est étreint. Et contre ça, y'a rien à faire. On doit laisser le temps passer. »
p.63 « La rue à l'air d'une palette oubliée. Avec la pluie ça fait étrange. Les couleurs sont trop crues pour un pastel. Mais on dirait une toile, enfin, une idée de toile. »
p. 81 « Je ne peux rien faire. Des mots, il y en a trop. On y passerait l'éternité. »
p. 100 « On ne peut pas écrire quand le téléphone n'arrête pas de sonner. Quand on parle. Quand la maison nous tombe dessus. Quand on a la tête pleine de doute et le coeur meurtri. Quand on se sent tout seul au monde et qu'on ne sait pas dire je t'aime. Quand on a peur. Qu'on a mal. »
p. 110 « Il y a des rues qui prennent autant d'énergie à traverser, qu'une expédition au bout du monde. »
Bribes de pièces - 2
-> Non, je ne crois pas prendre cette pièce-là non plus, mais je l'écris quand même, au cas où j'oublierai que je l'ai lu, dans mon marathon boulimique de pièces.
p.105
« Sans rien dire à nouveau, une éternité. Mais même l'éternité n'est pas éternelle. »
Bribes de pièces - 1
-> Je ne pense pas prendre cette pièce pour l'audition, elle est très bonne mais ne se prête pas à ce genre de réplique.
Par contre, il y a de nombreux passages très, très beaux.
p.61
« Il y a de ces matins qui ont un arrière-goût de cendre. Il y a de ces matins qui laissent dans la bouche un goût de brûlé. »
p.67
« Comme un tremblement de terre et comme si c'était la première fois. »
p.81
« L'amour, la revenge des faibles. Avec toi, je me sens démunie. Avec toi, je me sens désarmée.»
p.82
«Je veux l'amour comme la mer. Insondable. Sans limites. Toujours la même et jamais pareille. »
«Je veux une île déserte avec une âme sentimentale. Je suis tellement sentiment. Sentimental à l'os. Je veux tout. Très. Tout de suite. »
«Je t'aime comme personne ne t'a jamais aimé. Je te désire comme je n'ai jamais désiré personne. Et l'on a tout à coup des certitudes, c'est stupéfiant. »
lundi 12 octobre 2009
Bribes de quelque chose en devenir
Surtout, sans jamais me sentir tiède.
Je suis une amoureuse intense, je suis trop intense, dans tout, dans la vie en général, me disait-on. Je préférais dire que j'étais déterminée. J'arrivais toujours à mes fins, on ne pouvait en douter. Moi, par contre, je m'autorisais ce droit, ce doute continuel qui planait au-dessus de ma tête, menaçant. Je doutais d'abord de moi, puis de toi, de mes amies, de mes choix, mais rarement de l'amour que je portais à quelqu'un ou à quelque chose. Quand je doutais d'aimer, je n'étais souvent plus amoureuse.
Alors quand tu m'as fais jurer de ne pas écrire sur toi, parce que ça te rendait mal à l'aise de savoir que peut-être un jour des centaines de paires d'oeil se poseraient sur nos histoires...je l'ai fais, et j'ai croisé mes doigts dans les manches de mon chandail.
Ce qui explique pourquoi je me suis réveillée un matin devant des pages blanches, prêtes à recevoir mes étâts d'âmes, et j'ai commencé à t'écrire des kilomètres d'histoires et d'aventures, sans trop savoir si tu les lirais un jour.
Pourtant, c'est l'heure de le faire, maintenant.
vendredi 2 octobre 2009
Petits mots pour Marc (2) ou une autre façon de rentabiliser un cours sur les enfants handicapés
mardi 22 septembre 2009
Petits mots pour Marc
Maintenant, je sais que je le suis. Il faut juste que tu y crois encore un petit peu, toi aussi. »
mercredi 9 septembre 2009
Vieux textes en vrac - 1
dimanche 28 juin 2009
T'aimer.
vendredi 8 mai 2009
Je sais pas trop
dimanche 26 avril 2009
Damien
this is not what i do
it's the wrong kind of place to be thinking
of you
it's the wrong time for somebody new
it's a small crime and i got no excuse
and is that alright yeah?
i give my gun away when it's loaded
is that alright yeah?
if you don't shoot it how am i supposed to hold it?
is that alright yeah?
i give my gun away when it's loaded
is that alright yeah, with you?
mardi 7 avril 2009
Princesse du mardi matin
Papier peint
Sauf celles des tapisseries.
lundi 6 avril 2009
Dans la rue - 2
Minuit moins sept minutes avant demain
J'ai oublié ma brosse à dentier
dans les craques de ton sofa
que ton chien a nettoyé.
Je danse sur ton corps ratatiné
qui ne demande qu'à accueillir
mes pieds rocailleux et soigné.
Dans mes habits de velours
Je suis la reine des angoisses volées
La déesse du sexe endimanché.
21 décembre
Mais t'as pas dis ça vraiment comme ça t'as plus dis genre non je veux juste marcher j'ai besoin de réfléchir pis c'est la dernière fois qu'on s'est vu en dehors de nos claviers d'ordi. Des fois c'est plate de même la vie.
lundi 30 mars 2009
Déclaration
Bin coudon, hein. Je pensais à ça pendant mon cours. On s'est aimé comme on se quitte, tout simplement sans penser à demain, à demain qui vient toujours un peu trop vite, aux adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien.
jeudi 26 mars 2009
Dans la rue
mardi 24 mars 2009
Les tours de riz
7, sur l’écran – « Un petit autel où on étend mes cendres de terre et mes os de soie. Des fleurs de papier mâché et de plastique recyclé dans des vases de terre mouillée. Un éventail de mes visages et de mes cheveux, morceaux d’il y a longtemps, d’il était une fois, il existait une moi vivante. De cette manière lourde et tachée par les suicides des grands cygnes, j’ai mis ma main dans ma bouche jusqu’à ce que mes doigts grattent mon estomac. Et elles pleurent ces jours où elles ne m’ont pas aimé assez, elles pleurent ces jours d’involucres et d’anémie de noir, quand je ne savais pas que j’allais trancher mon nez et découper mes bras mous, m’ensemencer dans la mort de charbon.
1 et 2 entrent en scène. 1 porte un voile de mariée et son téléphone, qu’elle dépose près de l’autel. 2 porte sa casquette aux couleurs criardes, elle joue un peu de son xylophone et s’en départi près de l’autel, elle aussi.
1 et 2, psalmodiant – « Gloire à toi et à ton nom
Puisses-tu lancer des craies de cire
Dans les carrés de marelle
Puisses-tu vivre encore un peu
Dans nos parchemins d’étoiles
Puisses-tu mourir un peu plus longtemps
Que le grondement de nos gorges éteintes.
2 – « Amen. »
1 – « Amen. »
1 – « Je ne sais pas où sont les autres pivoines. Penses-tu qu’elles vont venir ? »
2 – « J’avoine en ce sens. Je l’espoire. »
Petit silence.
2 – « Penses-tu que ça fait mal, mourir ? »
1 – « Dis pas ça. On doit dire arrêter de vivre, on dit pu ça mourir maintenant. Ça fait trop mal aux cœurs de ceux qui meurent moins vite. »
Silence, durant lequel 1 va se recueillir de nouveau. Puis…
2 – « Ok debord. Penses-tu que ça fait mal, arrêter de vivre ? »
1 – « Je sais pas. » Elle rejoint 2 qui s’est assise. « Penses-tu qu’elle a senti qu’on l’enflammait ? »
2 – « Je sais pas. » Elle regarde nerveusement autour d’elle, comme si elle commettait un geste interdit. « Tu penses-tu qu’elle était vraiment…pas en vie quand ils l’ont trouvé ? Pis quand ils l’ont encendré ? »
1 – « Penses-tu qu’elle le sait, qu’elle vit moins qu’avant? »
2 – « Qu’elle est mmm…mortifiée ? »
3 entre en scène. Elle traîne une grosse croix qu’elle adosse contre l’autel. Elle porte un sac-à-dos en peluche.
3 – « Moi je pense qu’on le sait quand on arrête de vivre parce qu’après, on peut manger les nuages. »
2 – « Penses-tu que ça goûte bon ? Qu’on guimauve dans nos bouches, que ça glisse dans nous pis que ça nous enveloppe, t’sé, comme un vrai nuage? »
1 – « Viens t’asseoir, on va se rappeler les jours doucereux pis les jours heureux, viens on va se serrer comme des hiboux pis on va croire qu’on va pas arrêter jamais de vivre, nous. Mais avant, prie. C’est juste ça qu’elle nous a demandé avant d’avaler la lune. »
3 – « Je prie déjà, j’ai ma croix pis ça, ça vaut tous les boutons d’or de ma voix ou de mon foie. »
Entre 4. Elle porte des grosses lunettes de couleur et un petit bibelot de chat.
4 – « Moi je pense pas qu’elle bouffe des nuages, moi je pense qu’elle dévore les marées de rêves perdus, les rêves déchus qui se ramassent là-bas quand on arrête d’y croire. »
Les autres sont heureuses de la voir. Sur l’écran, 7 suit attentivement la conversation et le déroulement de ses funérailles.
2 – « Peut-être que si on monte sur la croix pis qu’on s’accroche aux stalagmites d’air, peut-être qu’on va la ramener avec nous ! »
4 – « On pourra pas, moi je pense pas qu’elle se balance sur de la ouate, moi quand je pense à elle, j’entends de la musique de carrousel, pis je nous vois pas attraper un poney de cirque au lasso. »
Petit silence durant lesquels les trois autres réfléchissent un peu. Elles avaient commencé à redresser la croix qu’elles laissent alors tomber sur le sol. 7 sursaute. Elles retournent s’asseoir, accablées.
1 – « J’aimerais ça moins vivre, des fois. J’aimerais ça m’étendre dans l’encre pis attendre qu’on m’y écrive. J’aimerais ça être comme la brume ou comme le sable. J’évapore ou je condense. Plus tard, j’aimerais ça être un phénomène météorologique. »
Entre 5. Elle a une couronne de princesse sur la tête. Elle emmène comme offrande à 7 un flamant rose en plastique, qu’elle place près de la croix.
5 – « Moi je pense que vous avez rien compris. Vous vous bouchez le nez pour pas sentir que la fin de vie, ça a une odeur de lilas pis de chair qui cuit au soleil. »
3 – « Pourtant je respire de tous mes orifices, pis ça sent juste la terre mouillée, la glaise du vase qui coule. »
2 – « Ça sent peut-être les confettis pis les grains de riz. Y’a des gens qu’on a marié ici hier. »
4 – « Des inconscient tu veux dire ! Des gens courages, des gens heureux, mais ça reste des gens, c’est rien, c’est des plaies de lit pis de la croûte de vie. »
5 – « T’as raison, faut aimer gros comme c’est pas possible, gros comme deux galaxies pis une couple d’univers aussi pour accepter de se marier, t’sé. »
1 – « Comment ça ? Qu’est-ce tu dis-là? Je veux me marier, moi, pis vite à part de ça. J’attendrais pas d’être en ride pour pu ressentir la douceur d’une peau d’homme contre la mienne ! »
Stupéfaction. On trouve peut-être que c’est odieux de parler de son mariage à l’enterrement d’une des nôtres.
1 – « Moi, j’aurai aimé ça qu’elle descende l’allée avec moi, quand je vais m’anneauter. J’aurai aimé ça qu’elle pleure des grains de riz de jasmin avec vous. »
Petit silence de malaise.
5 – « Y fait beau, aujourd’hui, hein, pour des funestes railles. Moi j’aimerais ça qu’on m’assouplisse un jour comme aujourd’hui, dehors même l’herbe sent meilleur. »
1 – « Vous serez pas là, hein ? Vous allez me planter là comme une vieille pancarte de maison à vendre pis vous allez me regardez vieillir pis blanchir pis disparaître ? »
5 – « T’aimerais-tu ça porter dans tes bras ton mari épuisé d’avoir des cors aux pieds, ton mari épuisé d’avoir trop rêvé, ton vieux bonhomme rêche pis malade à coups de mirages pis d’espoirs pourris ? Avec des veines saillantes pis du poil de nombril à force de trop se regarder moisir ? »
4 – « T’as hâte, toi, de cimenter ta vie à celle d’un homme cafard, qui va penser juste avec son bout venimeux, qui va penser juste à te culbuler pis à te transpercer jusqu’à ce que tu l’implores de salir tes petites cuisses vierges? »
3 – « Tu veux ramasser des pelures d’oreilles, des bouts de hanches, des amoncellements de crachats jusqu’à ce que tu te noies dans la peau grise? »
2 – « En veux-tu encore, des larmes de grain de riz ? Des étourderies ? Des tours de riz ?»
7 – « C’T’ASSEZ ! ARRÊTEZ ! »
Les 5 se figent pendant que 6 entre doucement. Elle porte un foulard de laine et un arc-en-ciel en carton, qu’elle dépose devant l’autel, devant la croix et le flamant. On sent que les autres la respectent et s’en veulent de s’être emportées de la sorte.
6 – « Ça va faire les autoroutes inarticulées. Regardez-vous, r’gardez dans quel gouffre on se saupoudre. Moi je suis déjà morte un peu je crois, pis je vous jure sur sa mémoire que j’vous laisserai pas vous déchirer comme ça. Faites-pas des faces d’enterrements. On est venue ici pour s’amuser, vous l’savez ça. C’tait important pour elle. »
5 – « Si c’tait aussi important que tu le dis, moi aussi je vais décider de ma fin de vie drette-là, maintenant. Sur le parvis de la cathédrale, c’est là que je vais venir jouir de la vie qui s’embourbera hors de moi quand ce sera le moment choisi. Pis je vais vous donner rendez-vous ici, pour vous voir pleurer ma petite personne choyée et pelleteuse de nuages qui peut enfin s’exaucer. »
7, soudain – « Vous pouvez ben vous nourrir de vos suppositions mais pas de ma vie oubliée. Si j’avais choisi, si j’avais pu, vous pensez vraiment que j’aurais choisi votre existence terne pis fade pis inodore ? Des lambeaux de peaux se détachent de mes bras, et fréquemment, je fouille en moi, dans les trous de couteaux de celui qui a choisi pour moi que ma vie s’étiolerait ainsi. Chaque matin, j’aurore vos souvenirs et je croque les grumeaux de pluie, ça me gèle le cerveau. »
Les autres se sont recueillies une dernière fois près de l’urne. Une musique commence, c’est une petite mélodie instrumentale.
1 – « J’aime pas ça, mordre dans mes joues pour m’empêcher de pleurer, pis boire le bruit de ma tendresse éparpillée. Je pense pas que je vais me marier, t’sé. Je disais ça pour rire. »
2 – « J’hais ça, des funérailles comme ça, de la noirceur à grosse pelletée. J’aurai voulu valser. Pis manger des raisins avec des craquelins de sons et d’amitiés. »
3 – « Moi je prie pas, elle en a pas besoin pour s’habituer à son corps d’oxygène. C’est pour moi qu’on devrait prier un peu des fois, quand j’ai la tête dans un étau pis le cœur à côté de moi. »
4 – « J’aime ça, respirer les sanglots échappés, les sanglots qui vont nulle part. Les soupirs réchauffés. Les crampes abdominales. J’aime ça. »
5 – « J’aurai aimé ça qu’on m’entaille l’âme à sa place. J’aurai aimé ça qu’y’aille des lampions sur l’autel. Ça aurait fait plus officiel, t’sé. Moins mort. »
Petit silence.
5 – « Pensez-vous qu’il y a de la tapisserie, au paradis ? »
6 – « Oui. »
7 – « Bon, on commence-tu la cérémonie, là? »
Les 6 autres personnages prennent place sur les chaises, respectueusement, puis la lumière s’éteint.
FIN DE LA SCÈNE.
jeudi 19 mars 2009
Ceci n'est pas un fait vécu (à titre informatif seulement)
À la maison de nos premiers pas
mardi 17 mars 2009
Ça m'est pas vraiment arrivé - je tiens à le préciser !
dimanche 8 mars 2009
Si j'étais l'art (3)
Arff, je sais pas, je sais plus trop.
Mais ça donne ça.
Si j'étais l'art (2)
C'est pas très beau ni très léché, mais ça sera ça.
'Me reste la jeune fille juive et le soldat avant de passer à un autre travail. On lâche pas!
Si j'étais l'art (1)
Gros travail scolaire ce soir, gros travail de création.
Nous avons esquissé une scène sur l'art au temps de la guerre, comment l'art sauvait des vies et des juifs dans les camps de concentration. En gros, l'art parle de lui-même, un enfant parle de l'art, une jeune juive aussi, et le soldat lui-même s'adresse à la foule.
Excusez-moi mais non, je ne crois pas être capable de créer tout ça vite comme ça. Ça cogite et ça tourne dans ma tête depuis très - trop - longtemps, et non, ce soir, ça ne sort pas.
Bon, je ne le rendrai pas demain, je crois.
Aïe,aïe,aïe...
« 39-45. On empile au loin les corps des juifs, des handicapés, des gitans, des laisser pour compte qui n’ont pas eu la chance d’être blonds aux yeux bleus ou à tout le moins bruns aux yeux bruns, peu importe, ces hommes qui n’ont jamais eu de chance. Race supérieure, rat, chiens, idées de grandeur, la folie meurtrière d’un seul homme nous conduit dans un gouffre de peaux et de douleurs, la guerre dans toute son atrocité.
Ma voix fredonne faiblement les soubresauts de ma vie qui s’étiole. Je me fais bouée et ancre, on s’accroche à moi pour oublier les bombes et les toits qui tombent. On m’arrache, on m’enseveli, mais on résiste aux assauts en mon nom, en répétant inlassablement mes chansons, mon nom et mes couleurs au milieu de la grisaille permanente. »
dimanche 1 mars 2009
Marguerite
jeudi 26 février 2009
Mots d'il y a longtemps
Ça fait drôle un peu.
Je l'ai tellement aimé, il m'aura au moins laissé cette passion pour l'écriture en souvenir de notre nous qui se résume à ces quelques lignes.
J'ai retrouvé aussi l'intégral de mon ancien blog que j'ai sauvegardé à la vitesse avant de le supprimer, pour cause d'intrusion de mon entourage. Cocasse.
En vrac ! : )
'' Je me suis accrochée à des miettes de rien, parce que je croyais que je ne valais pas mieux. "
" Je t’aime comme on aime la pluie ou les saisons, je t’aime sans réfléchir, par habitude. Je t’aime et je n’y pense plus ; je devrai peut-être y songer, maintenant. "
" Ce soir, j'ai les yeux pleins de beaux sourires ineffaçables. "
" Il m'a regardé et j'avais l'impression que la fameuse force qui sommeille en nous et que l'on nous vante à tout bout de champ existait vraiment. "
" Vous m'avez surnommé votre soleil, un jour, mais j'ai oublié comment briller. "
Vague de poésie 4
Vague de poésie 3
J’ai des crevasses
Au bout de doigts bleus
Je trempe ma vie dans l’eau tiède
Savonneuse et brouillée
À ne plus me voir pour léviter.
Tu m’as défrichée
À grands coups de langues
J’ai sourcillé en cadence
Tes mains sont blanches
Lisses et fanées
Des vieilles nouilles traînent
Dans l’épicerie de ma vie brute
Noueuse et creuse
Mes chardons de kiwis
Qui grattent contre mes yeux
Me permettent de te voir
Plus imparfait que réel
Je ne serai jamais à la hauteur
De tes attentes de grandes villes
Dans mes yeux tu es beau
Jeune et roux
Dans tes yeux c’est là
L’unique endroit où je me trouve
Où je ne suis pas que débris
Jadis et passée
Là où mes carottes poussent
Là où mon jardin peut fleurir
S’il le veut.
Vague de poésie 2
Dans tes yeux magenta
J’ai vu la houle aride
Le désert urbain.
Ta voix au cellulaire résonne
Jusque dans mes seins de cancer
Qui vont tomber dans les feuilles
Déjà mortes.
J'ai sucé des glaçons
Pour me geler les idées
Noires.
Pour oublier d'embarrasser les autres
De ma présence suffocante.
Je suis déjà le poids
Des pêches à porter
Je suis lourde et graisseuse.
J'adhère aux surfaces planes
Je fais des grumeaux
Sur les métaux de contrefaçon.
Mes larmes imprégnées
De tes sourires.
Au creux de ton cou
Le nez brandit
Et l'appétit aussi
Ton maigre corps chaud
Et penaud
Mes maladresses
Et mon odeur de femme qui aime
Jouir.
Un tas de pulsions abimées
Qui font mouiller le centre profond
De mes entrailles.
En particules de toi.
La poussière de tes cheveux
Dans mes cahiers m'empêche
De les brûler.
J'ai envie de toi.
Des pensées brutales
De nous deux
Imbriqués
Enchevêtrés
Mouillés,
Mouillés,
Mouillés.
Des images de toi et moi à l'action
La suie de nos cœurs
Collée sur nos bras
Qui ruissèlent de plaisir.
Je te veux comme amant lunaire
Un ami parfait avec qui
Voyager au bout de la nuit
Qui m'habite l'esprit.
et réinventer notre quotidien de luzerne.
Vague de poésie 1
C'est pour ça, la vague de poésie qui s'abat sur le Carnet Jaune Orange. Vous pouvez peut-être m'aider à choisir, hein... : )
Si tu savais les mots
Qui me poussent en tête
En rangée entre mes cheveux
Quand je pense à toi.
Je mettrais de la terre dans mes oreilles
Pour qu'il en germe des fleurs
Ça chatouillerait mes tympans
Et peut-être que je cesserai d'entendre ton nom
La sauce tartare goûte moins bonne
Dans ces moments-là.
Moi j'ai le cœur dans les talons
L’estomac aux bords des lèvres.
Dans les gros morceaux de brocoli mous
Retrouver le vert de tes yeux.
J'étais triste quand je me suis souvenue
Que tes yeux étaient bruns et
Qu’idéalement
Je ne retrouverais pas la teinte
Dans mon bol.
Sur le coin de mon bureau
En t'écoutant me raconter des bribes
De ta vie
Sans trop regarder de quoi ils avaient l'air.
Je ne dessine jamais
De cœurs parfaits
À l'image de l'amour que je porte
En moi.
Quand elle est venue t'embrasser
Les joues et de passer
Une main dans les cheveux.
J’ai senti que les cœurs en haut
J’ai senti qu’ils s'étaient suicidés.
Ma journée avec toi.
Moment cucul de la semaine.
Et puis tu es arrivé.
Et puis tes yeux m'ont dit que les âmes perdues ça peut toujours se retrouver.
Et puis tu m'as prise par la main un soir d'été et tu m'as dis qu'on avait toute la vie, et je t'ai cru, du plus fort que je le pouvais, je t'ai cru.
Et je le crois encore, et toujours, aussi fort.
dimanche 15 février 2009
Quand j'ai pensé à toi
Parfois, je ne peux pas lui transmettre mes pensées, alors je les écris, je les oublie et je ne lui transmet jamais. Aussi bien les transcrire ici.
16 novembre en soirée, 17 novembre dans la nuit.
Je me suis enfouie sous les couvertures à la recherche de l’odeur de sexe que nous y avions laissée. Ça sentait les corps chauds et mouillés, ça sentait la friction et les mains crispées. Ça sentait les orgasmes à répétition et le sperme et j’ai eu envie d’en avoir encore, que tu sois là maintenant et que tu lèches mon dos et mes fesses.
J’avais envie que ton amour m’enveloppe, que tu prennes dans tes bras et que j’oublie tout le reste. J’ai roulé un peu pour renifler l’odeur de tes cheveux sur l’oreiller, et j’ai pensé que le grain de ta peau sentait encore meilleur, quand on se réveille, le matin. Je ne veux pas que tu t’achètes de parfum – jamais. J’aime trop sentir ta peau. Ça sent l’amour et les rêves dans les coins de tes paupières collées.
Je me suis entortillée dans les draps en pensant très fort à tes jambes que tu croises sous les miennes, en espérant que tu te métamorphoserais ici, avec moi, et que j’enlacerai ton corps frêle qui, quand tu dors, te donne l’air d’un gros fœtus à protéger.
J’ai respiré plus profondément, il me semblait sentir l’odeur de ton souffle de mon cou, l’odeur et la chaleur, quand tu déposes tes lèvres près de mes clavicules et que moi j’enserre ton dos d’un râle muet. Je me suis souvenue de tous les gestes précis avec lesquels tu me fais découvrir la tendresse quand nous sommes étendus sur ce lit, et j’ai eu une bouffée d’émotion pour toi. J’avais envie de t’aimer là, maintenant, impérativement.
J’ai pensé que j’avais trop pleuré couchée là avec toi et que maintenant, plus que jamais, j’avais envie d’être complètement et entièrement heureuse. Il le fallait. J’avais épuisé mon répertoire de larmes, j’avais envie de rire. Ce réservoir-là ne se tarit jamais. C’est comme un puits sans fond, tant que tu seras là.
Dormir sans toi, ce n’est plus une habitude, maintenant. Ça dérange ma routine, ça me bouleverse. Je tâtonne toujours pour agripper ou ton bras ou ton sexe dressé à toutes heures du jour ou de la nuit, quand je dors. Je me tourne de façon à dormir le nez sur ton épaule, pour te respirer quand je cauchemarde. Quand on s’endort épuisé de s’être trop aimés, il me semble que dans mon demi-sommeil, juste avant d’y sombrer, je t’aime plus que n’importe quand avant.
Je vais sûrement te donner le recueil de ses courts textes-là à Noël, pour que tu saches à quoi je pense quand je pense à toi, parce que je ne suis pas trop bonne avec les mots qu’il faut parler – moi je préfère t’écrire mes rêves, mes envies, mes désirs, mes aspirations. Moi je préfère te parler comme ça, ça fait moins mal et c’est plus beau. C’est sûrement parce que je t’aime. Oui, sûrement.
Quand on passe des beaux moments comme on en a passé durant les derniers jours, je ne peux m’empêcher de sourire, même quand je suis toute seule et que personne ne peut voir mon sourire. Tu dois m’avoir donné la maladie du bonheur. Je savais que c’était contagieux. Tant mieux.
Oui, tant mieux, mon amour. Être heureuse avec toi, c’est la plus belle des maladies du monde. Je suis chanceuse de t’avoir à mes côtés, microbe. Microbe de mon cœur.
Ta sangsue d’amour. "
Si je n'étais pas moi.
Mes parents croyaient que je louchais, et j’avais d’immenses lunettes correctrices qui empiraient ma réelle situation, puisque je faisais ciller mes yeux volontairement, pour éviter de voir ma maison, ma famille, mes enfers. Mon père a cessé un peu de m’étriver quand je les portais, elles étaient dispendieuses et ça, mon père le respectait, pour le bien de son propre portefeuille, merci.
Je n’ai pas de souvenirs heureux de sapin de Noël illuminé et d’ange de carton à sa cime. Je n’ai pas d’images de moi souriante à travers les emballages déchirés et les poupées qui pleuvaient à profusion, je n’ai que de vagues rappels de soirs tristes où mon père buvait son whisky en mangeant des œufs fourrés au bacon et des sandwichs qui me rendaient malades, où ma sœur tirait sur sa jupe trop courte pour éviter que le père reluque ses cuisses, et où ma mère préférait fermer les yeux, pour éviter de voir sa maison, sa famille, son enfer.
Il y a des enfants qui sont bien en vacances, qui chignent au retour à l’école et qui racontent leur camping à Old Orchard Beach, de l’air de ceux qui n’ont jamais connus les genoux éraflés et le fond de teint précoce pour camoufler les marques de la veille. Il y a de ces enfants qui étaient mes amis, avant. Avant que je décide de ne plus les amener à la maison, parce que même en leur présence, ma famille n’arrivait plus à être la famille idéale et stérilisée qu’elle s’inventait devant les étrangers.
Les autres, ce grand mot qui effrayait ma mère. Qu’est-ce que les autres vont en penser ? Moi j’aurai voulu que ces autres prennent les bâtons de golf de mon père pour le battre avec. Moi j’aurai voulu que ces autres m’emportent dans un carrosse couleur blanc et vieille citrouille, qu’une bonne fée me berce et me promette de changer mon père en petit souris, et ma mère en chat. La nature ferait le reste.
Je ne le savais pas mais instinctivement, j’ai toujours su que je voulais tuer mon père. Chaque fois qu’il m’étouffait avec le bol de soupe où il me plongeait la tête, c’était là, ce sentiment de haine, de vengeance, de mort. "
Nouvel an chez l'évèque
Mon souffle se décomposait dans ses bras, je m’y accrochais, j’en voulais encore, encore puisqu’il était encore temps d’en profiter. Ne plus me relever, laisser mes empreintes dans cette boue noire et lumineuse, tracer une croix avec le sperme coupable. Enfanter de cette bourbe un être libre et brouillon, sur lequel je ne tenterai pas par tous les moyens d’imposer un propre achevé.
Je me suis souvenue de ce discours flou d’un prêtre qui, en temps pascal, avait confié à ses ouailles tout ouï qu’il valait mieux accéder au paradis estropié qu’en enfer avec ses deux pieds. J’ai pensé couper tous les membres si je peux échapper aux anges, couper moi la langue pour que je puisse crier ma jouissance. Il s’est inséré de nouveau en moi sans me laisser le temps d’invoquer le Saint-Esprit ni quel qu’autres qui soit, et j’ai hoqueté de surprise.
J’avais abandonné Jésus. "
Ouverture du spectacle - projet fin de DÉC
01/02/2009
Si j’étais l’art.
Texte spontané : personnification de l’art bâillonnée.
« Je n’ai plus la force de me battre et pourtant, je subsiste encore, porté par les voix de tous ceux qui croient en moi. Je ne suis parfois que le spectre de ce que je fus jadis mais je demeure fier et droit devant les coups bas et les barrières qu’on m’érige sans cesse. Avec le temps, pour éviter les gouffres, j’ai appris à voler au-delà des cassures et des interdits.
Mes bras sont grands ouverts, mon cœur à découvert. Je me laisse imprégner par vos vies et vos pleurs, vos morts et vos rires. J’incarne vos émois intérieurs, la folie ou le désir, la rage ou sa sagesse. Je revêts masques après masques et, anonyme, je marche près de vous sans jamais m’imposer. Je me laisse aimer.
Exister à travers vos yeux, c’est tout ce qui me maintient en vie. »
Voeux
Jalousie
" Écrivez un souvenir de votre enfance, simplement, comme ça vous vient. N'ayez pas peur de pénétrer en vous et de partager avec les autres. Allez-y. "
Merde, moi qui m'était promis de ne pas écrire et étaler ma vie ici. Enfin, trop tard.
mercredi 11 février 2009
Vice versa
Plus je le regarde, plus je crois que sa couverture souple est faite pour s'ouvrir dans l'autre sens.
C'est bien à mon image, ça !
mardi 10 février 2009
En passant
En passant, mes libellés pour démêler mes nombreux messages sont farfelus mais, je l'espère, tout de même utiles. Je suis une touche-à-tout qui expérimente sans toujours réussir mais qui ne cesse de tenter ! Excusez mes erreurs et mes clichés, mes fautes et mes maladresses trop créatives ou pompeuses.
Si je ne vous assomme pas trop avec mes délires et mes mots, avec mes explorations en contrées artistiques, je serai fière et touchée de partager avec vous ma passion et mes jardins intérieurs.
En attendant, il paraît que le printemps sera beau... : )
Excès d'enthousiasme linguistique
Fous rires mémorables !
Marée-moi
Marée-moi
Et je cherche en son sein désenchanté
le brouillon de ma peine
je n'ai nul port où aller
qui me soit plus doux
la voûte des nuages perlés
je parle et j'aurore
le glissement de mes reins
contre ton tronc
s'étanche en croûtes dorées
vers les contrées foisonnantes
je n'ai mal qu'en l'invisible
et je ne connais de lui qu'un son
le cri du talon de notre vie
qui s'étiole en chanson
c'est peu dire que je t'aime
lorsque je déroule mes yeux
banderoles d'algues sèches
j'implore les peupliers de chair
d'exaucer mes bribes anonymes
je ne suis devant toi
que l'ombre de celle que je serai
quand tu martèleras mon corps
des empreintes et des pierres
marquée à ton fer
je balaie tout ce qui fut
autrefois hors de toi
je vis sans façon et je pleure
d'être ailleurs même ici
Tes toisons de bois me manquent
couchés entre tes draps blancs
plus cassés que purs
je soleille le matin
j'ignore où le soir tombera
je suis jolie et ballerine
blonde à la taille fine
dans tes yeux.
Coconut
Théâtralité à la bonne franquette ou presque.
"Mais ce qui émeut toujours, ce sont des cris, des mots inarticulés, des voix
rompues, quelque monosyllabes qui s'échappent par intervalles, je ne sais quel
murmure dans la gorge, entre les dents.""Il imitera les peintres, qui, au lieu de s'attacher à la représentation rigoureuse de la nature, la perdent de vue pour s'occuper des ressources de l'art, et songent, non pas à me la montrer comme elle est et comme ils la voient, mais à en disposer relativement à des moyens techniques et communs."
"Moi, je lui [le comédien] veux beaucoup de jugement ; il me faut dans cet homme un spectateur froid et tranquille ; j'en exige, par conséquent, de la pénétration et nulle sensibilité, l'art de tout imiter, ou, ce qui revient au même, une égale aptitude à toutes sortes de caractères et de rôles.
"S'il est lui quand il joue, comment cessera-t-il d'être lui ? S'il veut cesser d'être lui, comment saisira-t-il le point juste auquel il faut qu'il se place et s'arrête ? "
02/02/09 Je ne garderai que la première phrase mais bon.
Hum,hum.
La thématique des cheveux revient souvent dans mes textes du dernier mois.
On tente une explication quelconque ?! ; )
Tout ce que je retiens de mes cours de philosophie
En plus, je ne suis pas certaine à 100% que ce soit vrai !
Quoi que je me souviens aussi de Kant, mais ne me demandez pas de vous le citer, ni même d'expliquer ses concepts...
Tuile
09/02/09 Mémoire
Longtemps, très longtemps, j'ai respecté le silence dans lequel tu nous avais plongé puis j'ai avoué d'une voix vacillante que personne ne m'a jamais osé me toucher comme toi tu le fais et en même temps, nous avons confié la plus commune des confidences mais la plus lourde à porter, je ne crois pas déjà avoir été aimé. "
lundi 9 février 2009
Mon nouveau sanctuaire
Mon endroit où je ne raconterai pas ma vie ordinaire mais sa portion magique.
Des mots du quotidien habillés chic, des mots que mon cahier jaune orange - comme la couleur des crayons crayola - cache derrière son air inoffensif.
Bienvenue !